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L'Usine de passementerie

L'Usine de passementerie

L'industrie de la passementerie

À partir du Moyen-Âge, les passementiers se regroupent en corporations très codifiées qui vont évoluer au cours des siècles. Mais les premiers statuts définissant réellement les passementiers datent de 1559 : il s’agit, comme leurs ancêtres les crépiniers, des personnes produisant à la fois pour le vêtement et l’ameublement.

Les produits de passementerie étaient des éléments dont le coût de production était très élevé. Ainsi, ces ornements furent longtemps un symbole de distinction sociale pour une élite aristocratique, religieuse ou militaire. Cependant, au cours des XIXème et XXème siècles, l’évolution de la mode et la simplification des parures modifia l’usage de la passementerie. Devenue désuète en habillement, elle continua d’être produite essentiellement pour le mobilier et l’architecture intérieure.

 

Toiture de l'usine de passementerieVoir l'image en grand

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’usine de Saint-Quentin

La passementerie qui se trouvait au 12 rue des Salvias fut construite au cours de l’année 1921 par M. Henri Remacle. L’usine, organisée en six halles parallèles, est remarquable par sa couverture faite en shed et surtout par sa haute cheminée moulurée en briques de section carrée qui culmine à environ 10m de hauteur.

Les six halles du bâtiment sont séparées par des poutrelles métalliques reposant sur des poteaux et elles disposent de fenêtres hautes du côté sud. En plus de cet atelier de passementerie et de dévidage de soie, se trouvait à Saint-Quentin une fabrique de tulle pour voilettes mais le lieu de celle-ci n’a pas été clairement identifié.

L’usine de Remacle était imposée sur 300 francs de revenus en 1924 puis ces revenus imposables atteignirent 786 francs après 1928, année qui marqua sa transformation en guimperie. L’année suivante, l’usine devint propriété d’un docteur en droit lyonnais, M. Paul Macharal, avant de passer, en 1931, sous la main de la société Consortium métallo-textile.

Aujourd’hui, l’ancienne passementerie a été transformée en garage automobile mais cette transformation a consisté, en majeure partie, en l’habillage de la structure primitive et l’ajout d’annexes neuves. La cheminée, notamment, est intacte et encore visible.